Qu'est-ce que le graphique (GRT) ?

The Graph (GRT) est un projet qui vise à construire un système d'indexation des données pour les blockchains qui sont connectées à son protocole, permettant ainsi un accès rapide et structuré à ces données afin qu'elles puissent être utilisées dans des applications décentralisées (dApps).

Ee protocole décentralisé The Graph, est un protocole construit sur tecnología blockchain qui a pour but de servir d'indexeur de données sur d'autres chaînes de blocs. Ceci dans le but de construire une base de données décentralisée qui optimise l'accès aux informations contenues dans ladite blockchain. De cette façon, d'autres projets qui ont besoin de ces informations à un moment donné peuvent accéder aux informations requises de manière beaucoup plus efficace et plus rapide.

Pour y parvenir, The Graph a construit toute une infrastructure supportée par deux technologies remarquables : Ethereum (ETH) e IPFS. Le premier permet la création d'un réseau de nœuds interopérables auxquels sont associées des transactions d'informations ainsi qu'un jeton natif pour la plateforme. Tandis que le second permet la création d'un réseau de nœuds pour stocker des informations de manière décentralisée, sécurisée et à haut débit. Ainsi, The Graph s'ouvre aux développeurs de dApps accès à une plateforme qui accélère leurs demandes d'informations et les aide à développer très facilement un système d'interaction inter-chaînes.

Histoire de TheGraph

L'histoire de The Graph a commencé en 2017 lorsque Yaniv Tal, co-fondateur et PDG du projet, a développé un protocole d'indexation des données visant à faciliter l'accès aux données de la blockchain. Après trois ans de travail, The Graph est devenu une réalité avec le lancement de son réseau principal en décembre 2020.

Depuis, The Graph est devenu le pilier informatif des projets blockchain de l'ampleur de AAVE, Uniswap, Synthetix, Aragon, Décentral, Mintbase, Gnosis, PoolTogether, DODO, UMA, Audious, Enzyme, entre autres. En plus d'avoir plus de 160 indexeurs et près de 7.500 XNUMX délégants, The Graph est un projet à fort potentiel, ce qui se voit à son volume de requêtes : plus de 1.500 2021 millions de requêtes par jour en XNUMX.

Comment fonctionne TheGraph ?

Le Graph est construit sur un réseau propriétaire de nœuds étroitement liés au réseau Ethereum. L'idée générale est simple : avoir des nœuds qui fonctionnent comme des collecteurs d'informations provenant de différentes chaînes de blocs. Ces informations stockées sont ensuite accessibles via une API qui permet aux développeurs dApp d'obtenir plus efficacement les données dont ils ont besoin.

Ces types de réseaux ne sont pas rares dans le monde de la blockchain, en fait, des projets comme Maillon de chaîne Ils font quelque chose de très similaire, seulement au lieu d'indexer les informations d'autres blockchains, ChainLink le fait via des services qui ne sont pas connectés au monde de la blockchain, et ces informations ne sont pas aussi détaillées. Dans tous les cas, le fonctionnement de base du réseau The Graph et ChainLink est similaire : les deux sont des réseaux qui accèdent, traitent, stockent et servent des informations provenant de services externes pour des tiers.

Dans ce cas, The Graph dispose d'un réseau assez large, avec plus de 160 nœuds d'indexation (décembre 2021), plus de 7.400 2.200 délégants et plus de XNUMX XNUMX conservateurs. Tout ce réseau permet à The Graph de mener à bien son travail comme prévu, et de déployer tous les services pour lesquels il a été créé. Maintenant bien Que fait chacun de ces nœuds ? Quel est votre rôle et quelles autres fonctions existent au sein de The Graph ?

Nœuds dans le graphe

Comme tout réseau de blockchain décentralisé, The Graph dispose d'une série de nœuds publics qui sont chargés d'effectuer différentes tâches, à savoir :

Indexeurs

Les nœuds d'indexation sont une partie essentielle du fonctionnement de The Graph. Le travail de ces nœuds est de maintenir un staking de Graph Tokens (GRT) et de fournir le service le plus important sur le réseau : indexation et traitement des requêtes effectuées sur le réseau.

Chaque nœud d'indexation a pour tâche de participer à un ou plusieurs sous-graphes dans The Graph. Ces "sous-graphes" ils sont en fait l'espace pour indexer et organiser les informations d'une certaine blockchain. De cette façon, les indexeurs apportent une puissance de calcul pour traiter toutes ces informations et maintenir une base de données rapidement accessible pour offrir des réponses aux utilisateurs du réseau. Le jalonnement permet aux détenteurs de nœuds d'index de gagner des récompenses pour leur travail.

Cependant, il y a un point important à cela, et c'est que les récompenses GRT sont verrouillées pendant une période de temps au sein du réseau. La raison en est d'empêcher les nœuds d'indexation de se connecter et de se déconnecter en cherchant à obtenir un avantage dans le processus d'indexation.

Fiduciaires

Les conservateurs sont ceux qui classent les sous-graphes de haute qualité et, à partir de là, ils créent un arbre de priorité, que les indexeurs suivent pour effectuer leur travail. C'est-à-dire que sa fonction principale est d'indiquer quels sous-graphes méritent d'être indexés au sein du réseau par les indexeurs. Cette classification est faite en tenant compte d'une série de critères tels que la pertinence de la blockchain, des jetons et des demandes de requête au sein du réseau pour un sous-graphe spécifique.

Le démarrage d'un nœud curateur nécessite un jalonnement au sein du réseau pour pouvoir réaliser ledit travail.

Délégués

Les délégants ne sont pas réellement des nœuds au sein du réseau, mais plutôt des personnes qui ont décidé de déléguer leur participation à des indexeurs pour contribuer à la sécurité du réseau sans avoir à gérer eux-mêmes un nœud. En d'autres termes, un délégant est un détenteur de jetons GRT qui injecte de la liquidité dans un indexeur pour lui permettre une plus grande part de pouvoir au sein du réseau.

Fonctionnement des nœuds dans le graphique

Maintenant que nous connaissons les participants du réseau, il est temps de découvrir comment ils travaillent pour que The Graph remplisse sa mission. Pour y parvenir, le projet a utilisé des technologies bien connues dans le monde du développement, telles que PostgreSQL (une base de données), GraphQL (un langage pour les requêtes et l'interrogation des données pour les API) et IPFS. On se retrouve donc avec la topologie suivante du réseau :

1. Indexeurs : qui sont les nœuds du réseau et qui utilisent la Proof of Stake pour maintenir un fonctionnement sécurisé du réseau.
2. Les conservateurs : qui sont des nœuds secondaires, qui utilisent la preuve de participation pour analyser les sous-graphes et leur qualité, puis attribuent leur priorité d'indexation.
3. Délégants : personnes qui utilisent le réseau pour injecter des liquidités et empêcher des tiers de l'attaquer.

Début des travaux

Le travail commence par les conservateurs qui, bien que secondaires, ont pour tâche d'analyser quels sous-graphes sont vraiment utiles pour le réseau. Une fois que les conservateurs ont décidé qu'un sous-graphe est précieux, ils le marquent pour l'indexation.

C'est là que commence le travail des nœuds d'indexation. Le logiciel sur ces nœuds active une base de données (centralisée dans l'indexeur) utilisant PostgreSQL. L'idée de cette base de données est d'accélérer (cache) pour accéder aux informations indexées de manière beaucoup plus efficace et diversifiée que d'effectuer une recherche en chaîne. Cela ne signifie en aucun cas que The Graph est centralisé, seulement qu'il utilise un moyen pour atteindre un objectif, et c'est quelque chose qui est largement utilisé dans la blockchain. Par exemple, un explorateur de blocs n'effectue pas réellement de recherches sur la chaîne, mais le fait à la place sur une base de données dont les données ont été extraites de la blockchain. Cela vous permet de rechercher des transactions par numéro de bloc, hachage, TXID, adresse et même contenu de transaction.

Les indexeurs classent ces informations et les ajoutent à leur base de données. Et, dans le cas où les données sont excessives, coûteuses à maintenir par leurs propres moyens ou simplement un accès plus global et non censuré est souhaité, l'intégralité de la base de données est répliquée via IPFS. Dans tous les cas, les indexeurs ont analysé les informations du sous-graphe et sont prêts à recevoir des requêtes et à répondre rapidement. Étant donné que les indexeurs s'appuient sur le jalonnement pour leur travail, les délégants peuvent injecter plus de liquidités dans certains indexeurs en recherchant un profit sur le capital injecté. Dans tous les cas, l'union des indexeurs et des délégants ne cherche qu'une chose : renforcer la sécurité du Proof of Stake qui fait fonctionner The Graph.

Réponses aux requêtes de données

Avec le réseau opérationnel, un utilisateur ou un développeur peut utiliser l'API Graph pour effectuer des requêtes pour son application. Par exemple, le développeur crée une dApp qui stocke des données au-dessus d'Ethereum. Cette dApp interagit avec le réseau et ses utilisateurs par le biais de transactions et d'événements. Et tout cela se traduit par des informations stockées dans la blockchain Ethereum.

Toutes ces informations stockées dans Ethereum sont ensuite traitées par le réseau The Graph. En effet, il existe un sous-graphe sur le réseau qui nécessite le stockage des informations dApp de ce développeur. Prenant les informations requises, les nœuds Graph les mettent dans leur base de données, prêts pour une réponse rapide. Ainsi, lorsque le dApp nécessite des informations indexées, au lieu de faire une requête (requête) au réseau Ethereum, ils le font au réseau The Graph. Cette requête est effectuée en utilisant le langage GraphQL. De cette manière, les nœuds d'indexation reçoivent la demande d'informations, effectuent la recherche dans leur base de données (PostgreSQL) et envoient une réponse à la dApp. Enfin, la dApp affiche les données demandées à l'utilisateur et le cycle de fonctionnement est terminé.

Vous vous demandez peut-être pourquoi ne pas faire la demande directement à Ethereum ? La réponse est qu'il est coûteux, complexe à mettre en œuvre et très lent. Par exemple, la recherche d'informations sur les transactions dans Ethereum (directement sur la chaîne) nécessite de le faire bloc par bloc, transaction par transaction. Pour cette raison, les explorateurs de blocs (et The Graph) prennent le raccourci d'utiliser une base de données (telle que MySQL, MariaDB ou PostgeSQL) car la vitesse de ces solutions est supérieure.

De plus, le coût d'un trade sur Ethereum (en termes de gaz) est bien plus élevé que sur The Graph. Par conséquent, ce projet est présenté comme une solution beaucoup plus optimale pour ce type de solution.

Le jeton natif de graphe, GRT

GRT est le jeton natif de l'écosystème The Graph. Il s'agit d'un jeton ERC-20, dont les contrats intelligents peuvent être consultés sur ce lien. Ce jeton a été créé pour avoir un approvisionnement total de 10 milliards de jetons. De plus, il a la particularité que le jeton est émis en guise de récompense pour les indexeurs et les conservateurs. Mais, en même temps, il brûle lorsqu'il est utilisé pour des requêtes au sein du réseau. Cela signifie que l'inflation du jeton est contrecarrée, et l'intention est de réévaluer le jeton en faveur des investisseurs et des participants au projet.

Le rôle du jeton GRT est fondamental pour le système de jalonnement du protocole PoS du réseau. Quelque chose dans lequel les indexeurs, les conservateurs et les délégants sont des pièces fondamentales. De plus, le jeton GRT aide à décentraliser le réseau en gardant la puissance du réseau partagée entre plusieurs participants. D'autre part, il permet de maintenir un haut niveau de qualité dans les informations fournies par le réseau. Ceci grâce aux incitations et aux amendes pour la bonne conservation des sous-graphes créés pour le réseau.

Conclusions

The Graph est un projet blockchain avec une excellente idée car il ouvre de nouvelles possibilités dans la technologie blockchain. De plus, cela permet aux dApps et à la blockchain d'interagir les unes avec les autres, rapidement et à moindre coût. Sans aucun doute, à ce stade, The Graph s'impose comme un projet prometteur. Surtout si l'on comprend que l'avenir de cette technologie réside dans la meilleure intégration des différents écosystèmes existants.

Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir et The Graph évolue pour nous emmener dans ce futur. Un avenir où envoyer de la valeur et échanger des informations entre les blockchains est simple, transparent et sans friction.

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